Je ne comprenais pas vraiment pourquoi ces 5h de randonnées, une fois avoir exploré la Ravine Sèche en une bonne heure, mais très vite, j’ai eu l’explication..
De l’autre côté de la nationale, les fougères mille-pattes sont très denses, il faut lever les jambes bien haut à chaque pas pour ne pas s’emmêler les pinceaux, quelques passages en équilibre sur des troncs d’arbres et quelques galaberts / vignes marronnes, rendent la progression extrêmement lente.
Plutôt que d’essayer de suivre absolument la trace gps sur cette partie, je conseille de viser la ravine en regardant les obstacles à venir pour trouver le meilleur itinéraire, et de retrouver la trace juste avant de descendre dedans.
Mais le jeu en vaut la chandelle, les passages aquatiques dans les deux bassins et les fougères suspendues à la toute fin, offrent un spectacle grandiose !

En ce jour et malgré la fermeture du sentier, celui ci est impeccablement entretenu.

Comme le dit Walking Dog, une sortie qui va en crescendo.
Le plat sur la RF Takamaka, une piste assez lisible en bifurquant en hors sentier sur la droite, puis une vegetation de plus en plus dense et c’est surtout un peu avant d’arriver au rempart qu’il faut scrupulement suivre la trace gps car il y a des gros caros de vignes marronnes impossible a franchir.
La descente dans le rempart est sans nul doute, le moment extremement technique et tres dangereux. Grosse verticale, avec comme seules prises, des arbres desfois rongés par l’humidité et des pierres tres glissantes. Une corde m’aurait vraiment rassuré.
Arrivé dans le bras, il ne faut surtout pas baisser sa vigilance et avoir les bras constamment sur le qui vive car encore une fois, les roches sont tres glissantes.

Les randonnées que l’on affectionne, la solitude, une forêt primaire intacte, plus d’efforts fournis par les bras que par les jambes, où la remontée se fait plus vite que la descente, car il faut régulièrement se mettre dos au sentier, au vue de la très forte l’inclinaison de la pente, avec au début et surtout à la fin, un petit peu de verticale.
Je recommande d’aller au belvédère de la riviere des marsouins en continuant quelques minutes sur la RF takamaka, qui permet en plus, un echauffement optimal, avant de bifurquer sur la droite pour commencer les choses sérieuses.
La descente est très bien équipée, cordes, échelles, à défaut branches, racines et aucun risque de se perdre. Les zoizos la vierge, peu effrayés par l’homme, nous accompagne durant une partie du trajet, et le bruit de plus en plus intense des cascades nous renseigne sur la distance qu’il reste à parcourir.
J’ai essayé d’accéder au grand bassin principal en aval, mais sans succès après deux tentatives.

Attention randonnée difficile et très dangereuse si le chemin n’est pas entretenu.
Habitué aux hors sentiers, ce fut l’une des sorties les plus pénible que j'ai pu faire. Partir avec un sabre, pantalon, manches longues et des gants car par endroit les seules "prises" sont de la vigne marronne. On ne peut pas faire un pas sans être agrippé par la vigne, la progression est alors très lente et technique car on est à flan de falaise tout le long. Les jouvences qui cachent le sol rajoutent encore de la dangerosité au parcours. J'ai rebroussé chemin avant la passerelle car j'avais compté 5h comme inscrit sur la fiche mais compter un bon 6h / 6h30 à cause de la végétation.
Effectivement pour trouver le début de la rando, la trace se trouve dans les hautes fougères est n'est pas du tout visible. Le plus simple est de remonté jusqu'au champ au dessus, prendre à gauche le long des fougères et il y a ensuite une arche créée dans la végétation.

Sûrement le plus beau piton du sud, et je ne dis pas ça part chauvinisme..
Fer à cheval de verdure, emplie de goyaviers et fruits à pain.
Antre des tangues et des endormis, omniprésents en période de ponte.
Ðans le sens horaire, un d+ assez énervé mais très court, offrant une très belle vue sur grand anse, où l’on peut voir des baleines.

Faite en 5h A/R car pas de bus le dimanche !
La partie dans la forêt d'étang salé est agréable, de beaux cactus, et des chameaux.. engrillagés malheureusement
Après que du béton pour accéder jusqu'à piton la croix, mais le panorama sur le sud vaut vraiment le coup. Possibilité de continuer jusqu'au makes

Beau jardin botanique bien que de nombreux arbres ont été déracinés par le cyclone. A faire en famille ou pour se dégourdir les jambes !

Prévoir un peu plus de temps, pour partir explorer les innombrables grottes/arches à partir de Mapou.
Le bruit du vent dans les filaos, les chocas, les jouvences en fleurs degageant une odeur proche du miel et remplies de petits papillons, rendent la dernière partie de la randonnée très reposante. Mais le réel effort commence seulement sur le chemin retour et tout en crescendo, plat, faux plat, montée et un d+ un peu plus conséquent encore sur la fin de parcours. Quelques bibasses... et une morille !